Sea, Shrimps and Sun (part 1) (04/10 – 15/10)

Que dire sinon du bien de ce pays… Sincèrement, ces deux semaines au Mozambique (pays malheureusement beaucoup plus pauvre que son voisin sud-africain et en reconstruction après une grave guerre civile) auront été une véritable bouffée d’air frais. Je n’entends pas par-là que c’était compliqué avant (bien au contraire) mais il est vrai que la gentillesse des mozambicains associée à leurs plages et archipels magnifiques nous ont enchantés.

Anne-lézarde s’est sentie comme un poisson dans l’eau dans ce pays de pêcheurs en multipliant les activités plus sportives les unes que les autres : balades en dhow (petits bateaux de pêche mozambicains), bronzette, baignades, balade sur la plage, festin de fruits de mer et de poissons etc …

Pour ce faire, nous sommes remontés vers le Nord jusqu’à Tofo (longue plage de sable blanc) puis jusqu’à Vilankulos, petite ville de pêcheurs en face de l’Archipel de Bazaruto (petit paradis sur terre, très connu pour les plongeurs).

Je ne vais pas vous faire de dessin car les photos parleront d’elles-mêmes mais nous étions aux anges, les balades sur l’archipel et les îles avoisinantes sont splendides avec ces grandes dunes de sable blanc et ces eaux turquoises qui changent de couleur avec la marée.

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Aux frontières du réel (04/10)

Le 4 octobre restera une date importante pour notre passeport qui se sera fait tamponner 6 fois en l’espace d’une journée.

C’est dur à concevoir et pourtant … En effet, nous quittons le Zululand et Santa Lucia et décidons de rejoindre « directement » Maputo, seulement la route la plus directe n’est accessible qu’en 4X4. Aussi nous nous retrouvons dans l‘obligation de traverser le Swaziland de tout son long (afsud-swaziland-afsud-mozambique).

Nous avons décidé de squizzer le Swaziland, monarchie absolue ravagée par le sida (près de 40% des adultes sont séropositifs ce qui le place en première position de ce triste classement) afin d’avoir plus de temps à consacrer au Sud du Mozambique d’autant que certaines rencontres nous ont fait savoir que le Kwazulu Natal et Mpumalanga (régions d’Afrique du Sud) avaient plus d’intérêt (pas de regret, mais alors vraiment pas).

La première frontière semble durer une éternité et l’absence de quelconque organisation laisse présager une journée interminable. A peine entrés au Swaziland, barrage de police, la vignette de notre véhicule de location est expirée (merci Sixt), je m’apprête à sortir le portefeuille mais le policier sur lequel nous tombons est compréhensible, honnête, courtois (comme quoi tout est possible) et nous met même en garde sur le Mozambique où la corruption bat son plein.

Nous étions déjà avertis de ce fait là (un ami s’était fait arrêter 9 fois en 300 km et avait craché un max de bakchiches) mais là, ils ont en plus une excuse toute trouvée pour nous faire cracher.

Pas de temps à perdre, ni le temps de gamberger (on a vraiment envie d’y aller), nous continuons de tracer la route au jusqu’au Nord du Swaziland pour retraverser la frontière vers l’Afrique du Sud (et de 4 tampons) sous un cañar insupportable.

C’est très fatigués que nous arrivons à la frontière sudafricomozambicaine, ville à elle toute seule où aucune règle ne semble régir quoi que ce soit. Ici, c’est chacun pour sa peau (trente queues partent dans tous les sens pleines de gens qui ne semblent pas savoir s’ils sont au bon endroit ou non), aussi nous décidons de mettre un terme très rapidement à cette mascarade. Anne-genrejecomprendsrien coupe les queues avec maestria pendant que je m‘occupe de la registration du véhicule et de l’assurance tiers (merci à un mozambicain qui m’a pris sous son aile et qui ne m’a pas lâché). Anne-satisfaite revient avec les passeports tamponnés alors que tout est en règle pour la caisse, nous quittons cet enfer (et pourtant j’aime bien le bordel) dans un temps record (j’ai encore en tête l’image des gens perdus avec leur passeport qui semblent être là depuis des heures, mais bon il nous restait encore de la route jusqu’à Maputo).

A l’image de la frontière, la différence avec l’Afrique du Sud est flagrante et l’arrivée à Maputo dépaysante (c’est le moins qu’on puisse dire).

Après 10 heures de route et trois frontières, la sieste semblait s’imposer mais nous nous faisons alpaguer par un néerlandais et un swazi rencontrés à l’auberge pour les accompagner au marché de poissons. Capitale des crevettes et de la poiscaille de toute sorte, nous n’arrivons pas à refuser d’autant que c’est jour férié là-bas et que la ville semble être en ébullition. Magique.

Le marché est un enchantement et après une négo acharnée sur les kilos de crevettes (5 euros le kilo de très très grosses crevettes), de calamars et de poissons, nous les emportons dans des bouibouis qui nous les cuisinent sur le tas le tout dans une ambiance festive. Un régal.

Je ne sais pas si c’est le portugais qui fait ça, mais ça chante, ça danse dans tous les sens et (parents s’abstenir) je ne sais comment, nous nous retrouvons à l’arrière d’un pick-up de mozambicaines à arpenter les rues de la ville au rythme de la musique qui bat son plein et des gens qui dansent partout dans la rue. Saisissant !!!

Autant le bordel de la frontière était désagréable mais celui-ci est grisant. Nous nous coucherons lessivés à 3h du matin mais impatients de nous lever et découvrir ce qui semble être une toute autre Afrique.

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L’Hippopotamus (01/10 – 03/10)

Il n’est pas ici question d’entrecôte XXL avalée sur le pouce avec un demi de 1664 à l’Hippopotamus de Parly 2 le dimanche soir avant le match de foot (j’en connais deux qui se reconnaîtront et un ex-collègue et ami pas mécontent de voir un peu de pub pour son restau préféré) mais bien des grosses bébêtes plus communément appelées « Hippoes » avec l’accent anglais.

Avant d’en arriver aux hippos, nous quittons la région du Drakensberg et avalons les Km (petite halte à Durban au consulat mozambicain pour faire des visas sur le pouce, bonne mission) vers le Zululand, qui comme son nom l’indique est le pays des Zoulous, un des peuples les plus importants d’Afrique du Sud (langue la plus parlée du pays). Je vous passe les blagues d’Anne-boutade à chaque fois qu’on croise un zoulou, mais j’avoue qu’on s’est bien marré.

En tout cas, une fois encore, nouveau peuple et nouveau décor mais je dois avouer que malheureusement, nous passerons un peu à côté de la culture zoulou puisque nous irons droit vers la côte (et oui l’océan manque vite et nous sommes pressés d’arriver au Mozambique pour voir ce qui sera une toute autre Afrique) et l’Estuaire de Santa Lucia (le plus grand d’Afrique), petite bourgade touristique mais pas désagréable au bord du bel Océan Indien.

Nous nous baladerons tranquillement dans la région verdoyante et croiserons sur la route nombre de buffles, rhinocéros et autres crocodiles (ça faisait longtemps) avant de lézarder sur la plage.

 Nous revenons alors vers l’estuaire pour partir en bateau à la chasse aux hippos, le tout bien arrosé (et oui, bateau à l’heure de l’apéro avec coucher du soleil, obligé) … En tant que fins connaisseurs de la faune, nous pouvons dire qu’ils mériteraient bien leur place dans le fameux « Big Five » (squatté par les lions, éléphants, rhinos, buffles et léopards).

Après un repos bien mérité (héhé), nous partirons pour une journée de route assez improbable jusqu’à Maputo (au Mozambique pour ceux qui peut être enfin bon voilà) …

Allez, un peu de rab pour le plaisir !!!

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Le royaume dans le ciel (28/09)

Comme nous vous l’indiquions dans l’article précédent, nous nous sommes rendus au Lesotho le temps d’une journée qui restera à jamais gravée dans nos mémoires (promis on va arrêter de mettre ce genre de phrases, ça doit être assez pénible).

Pourquoi une journée ? Parce qu’on ne peut pas tout faire, parce que cela aurait requis un 4X4 de compétition ou la condition physique de trois Anne-Cha réunies (allez 2) et enfin parce qu’on ne vit pas au Lesotho, on y survit.

Nous nous expliquons … Ce pays, petite île au beau milieu de l’Afrique du Sud, est entouré par la chaîne des Drakensberg qui constitue la frontière naturelle avec les « envahisseurs » (plus haut pays du monde avec le point le plus bas à 1350 m). En effet, le Lesotho, petit pays de 2 Millions d’habitants, a réussi, avec l’aide d’un protectorat britannique, à garder son indépendance et résister aux nombreuses tentatives des envahisseurs (notamment les Zoulous) grâce aux chaines de montagnes.

Aussi, pour s’y rendre, nous avons eu l’idée de l’approcher par le Sud et le fameux col de Sani (la route en 4X4 pour s’y rendre est à couper le souffle, de beauté et de peur). La montée est vertigineuse et escalade des rochers (si si les 4X4 escaladent) durant une bonne heure pour enfin arriver en haut du pic (3200 m) au niveau du poste frontière.

Jusqu’ici, tout va bien, mais nous avions omis de vous préciser les conditions climatiques que nous pouvons qualifier de cataclysmiques. D’un coup d’un seul (on nous l’avait dit mais nous ne le croyions pas), le temps est passé de maussade à infernal avec tempêtes, orages et rafales de vents à décorner les bœufs (ah bon l’expression bien placée). Cela ne nous empêche pas de nous engouffrer le long des hauts plateaux et de croiser (parce qu’il n’y a pas grand monde dans cette région du Lesotho) les jeunes paysans qui ont pour seul vêtement la traditionnelle couverture Basotho dont les motifs reflètent leur personnalité, âge et importance. Les températures frôlent les -5 / -10 ° degrés avec le vent (je n’ai pas encore vu d’inuits mais là je ne comprenais pas d’autant que ce n’était pas le plein hiver et que les conditions sont identiques voire pires six mois de l’année).

En tout cas, après avoir assisté à cette épreuve de force, nous profitons de l’hospitalité d’une femme d’un village (tous les hommes travaillent dans les mines d’Afrique du Sud ou à l’autre bout du pays tandis que les jeunes garçons s’occupent du bétail) qui nous expliquera leur mode de vie et la fierté du peuple basotho. Inoubliable.

Nous ferons une dernière halte au poste frontière dans le plus haut bar d’Afrique pour reprendre des forces et du courage avant la descente vers l’Afrique du Sud (où il fait beau, incompréhensible) tout en gardant dans l’esprit une souvenir très spécial et hors du temps de cette journée passée dans ce Royaume dans le ciel.

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La montagne ça nous gagne !!! (26/09 – 01/10)

Nous nous rendons compte que nous vous faisons plus part de certaines activités sur ce blog sans trop vous relater les sensations et les impressions que nous vivons dans ce pays mais cela requiert une toute autre habilité d’écriture.

Cela dit, essayons, depuis que nous sommes arrivés dans l’Eastern Cape, nous nous rapprochons de plus en plus de la culture sud-africaine qui est très complexe avec ses 11 langues officielles, ses nombreuses régions, tribus et peuples différents. Les séquelles de l’apartheid (et notamment les bantoustans, régions pauvres faussement autonomes où étaient réunis les noirs d’Afrique du Sud) existent encore mais la fierté des différentes tribus et la richesse du pays (plus riche d’Afrique) laisse entrevoir un avenir meilleur bien que les inégalités restent des plus élevées au monde et que la criminalité et le sida soient au centre de toutes les discussions et articles de presse.

Les français ayant plutôt bonne presse ici (soi-disant pays de la liberté, de la gastronomie, du foot et du rugby, bref tout ce qu’ils aiment) il nous est assez aisé de discuter des différents problèmes de société sans tabou et nous sentons véritablement la volonté d’aller de l’avant bien que certains clivages entres les différentes origines existent toujours.

En tout cas, la complexité politique se reflète dans la diversité des populations et des régions (même au niveau des paysages puisque les bantoustans, soit 9% du territoire, abritaient 85% de la population ce qui a ruiné toutes les cultures et richesses de ces régions) et constituent une mine d’enrichissements pour nous bien que tout ne soit pas tout rose (bien au contraire).

En parlant d’enrichissement, nous nous rendons de par la côte Sud vers le Lesotho (qui fera l’objet de l’article suivant), dans le centre du pays au niveau des Alpes locales : les Drakensberg.

Nous resterons une petite semaine dans la chaîne des Drakensberg à arpenter les montagnes à travers différents sentiers qui nous mèneront notamment dans le Nord vers le sublime Amphithéâtre et les Tegulla Falls ainsi que dans le Sud où nous organiserons avec Anne-enforme une expédition vers le Lesotho via le fameux Col de Sani.

Vous l’aurez compris, la montagne ça nous gagne !!!

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Surfin’ RSA !!! (23/09 – 26/09)

Notre première étape dans l’Eastern Cape n’est autre que la Mecque du surf en Afrique : Jeffrey’s Bay, connu pour ses supertubes.

Alors comment dire, un backpackers à Jeffrey’s Bay consiste en la réunion d’une bande de grands blonds ou bruns oxygénés (ce qui revient au même) torses nus et abdominaux à l’air (bien qu’il fasse frais) qui crient plein de « youhou » après un cul sec de bière et qui ne parlent que de la vitesse du vent. Alors autant Anne-Sportive avec ses serpents sur la tête et sa plaquette d’abdos à faire jalouser feu Patrick Schwayze se fond dans la masse, autant les gens se demandent ce que je fous là.

Ne nous laissant pas impressionner, nous nous inscrivons à un cours de surf donné par T-K qui bien qu’ayant débuté le surf qu’à 18 ans (apartheid oblige, c’est moche) s’avéra un excellent professeur puisque après une première séance de 2h (qu’est-ce que c’est crevant …) nous réussirons à nous mettre debout sur nos planches, ce qui nous valut le petit rire de hyène d’Anne-satisfaite (ceux qui la connaissent bien voient de quoi je parle).

Après Jeffrey’s Bay, nous avalons les km vers l’Est pour rejoindre le petit village de Coffee Bay (ah bon on s’est fait un peu peur avec une vache qui a déboulé sur l’autoroute). Ce village assez « roots » se situe sur la Wild Coast dans la région très rurale du Transkei où vivent les Xhosas, tribu dont est originaire un certain Nelson « Madiba » Mandela.

Les paysages et maisons (rondavels plus précisément) perdus dans les montagnes sont superbes tout comme ce peuple qui s’avéra des plus gentil et accueillant.

Après deux journées à leur côté tout en continuant de perfectionner notre équilibre sur les planches de surf (la plage est magnifique), nous reprenons la route direction les montagnes du Drakensberg qui constituent la frontière naturelle du Lesotho, au plus grand plaisir d’Anne-Trekkeuse.

En tout cas, la révolution est lancée, profitez-en, les bruns, les petits et les sans abdos ont enfin le droit de faire du surf (de rien les gars). Franchement, c’est super addictif et nous allons essayer d’en faire régulièrement afin d’intégrer la « communauté ».

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Tarzan (21/09 – 22/09)

La « Garden Road », route vallonnée qui longe la côte sud-africaine est surtout connue pour ses forêts séculaires et les randonnées qui les abritent.

Après notre pèlerinage jusqu’à Knysna (très mignonne ville portuaire), le temps de rendre hommage à notre cher et tendre Nicolas, nous nous lançons sur les sentiers des forêts qui tombent abruptement jusqu’à l’Océan Indien et sa côte bien sauvage.

Les randonnées s’enchaînent au plus grand bonheur d’Anne-trekking (je ne me plains pas, les marches sont vraiment belles) mais rien ne remplacera la soirée à Plettenberg Bay (ou plutôt la journée) où à défaut d’aller à la plage en raison d’une météo capricieuse, nous servîmes de cobayes à deux barmen sudafricains bien décidés à devenir les rois des cocktails, mémorable (comme la tête d’Anne-gueuledebois le lendemain) !!!

Nous continuons notre pèlerinage vers l’Est jusqu’au Tsitsikamma Park où nous rendons cette fois-ci hommage à Charlie qui s’était jeté du plus haut saut à élastique du monde qui se trouve ici-même.

Ne pouvant rivaliser avec une telle prouesse, nous décidons de parcourir la forêt de canopes (arbres très très hauts mais genre très hauts) non pas par le bas mais par le haut en tyrolienne. Nous nous promenons (enfin ça va bien bien vite) donc pendant près de 3h suspendus à plus de 30 m de hauteur à travers les arbres (le plus long rail fait tout de même près de 100 m), extrêmement marrant !!! Il suffit de voir le sourire d’Anne-Jane …

Nous quittons désormais la région du Western Cape (plus riche du pays) pour la région de l’Eastern Cape (plus pauvre du pays), plus rural et qui abrite la « Wild Coast » (les bilingues traduiront aux autres) connue pour ses vagues d’enfer.

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Les dents de la mer (19/09 – 20/09)

19/09/2012, Hermanus, 6 h du matin : la nuit a été longue et difficile pour Anne-yeuxbouffis qui a décidé la veille de s’inscrire avec moi pour aller plonger en cage avec les GRANDS REQUINS BLANCS. Le petit déjeuner reste sur l’estomac et le trajet de 1h jusqu’à Gansbaii (lieu du crime d’où s’élance le bateau) se fait dans le silence le plus total. Anne-Matinale regrette déjà et parvient presque à transformer mon excitation en frousse.

En arrivant là-bas et après une heure de délibération, les navigateurs refusent de prendre la mer en raison de la météo, Anne-froussarde exulte alors que je fais une mine déconfite. Je suis très déçu car j’avoue que je rêve de voir ces grands prédateurs mais nous aurons une autre chance le lendemain matin avant de reprendre définitivement la route vers l’est (nous croisons tous les deux les doigts, mais pas pour la même raison).

Nous en profitons pour aller admirer la côte à la limite de l’Océan Atlantique et de l’Océan Indien (à De Hoop pour les connaisseurs) pendant la journée et déjeunerons devant un spectacle qui me redonnera le sourire : le bal des baleines. En période de ponte, elles quittent l’Antarctique pour aller vers les côtes sudafricaines, pour notre grand bonheur (les sauts sont vraiment splendides, et puis ce sont quand même les plus grandes bestioles du monde !!!).

20/09/2012, Hermanus, 5h30 du matin : même topo sauf que cette fois-ci le temps semble clément et Anne-Miquette commence à sévèrement paniquer. Verdict : GO GO GO !!! Je suis aux anges (bien que je ne fasse pas trop le malin non plus) tandis qu’anne-cha se demande ce qu’elle fout là…

Alors je ne vous cache pas qu’on ne savait pas du tout à quoi s’attendre et je dois dire que c’était juste beaucoup mieux et beaucoup plus impressionnant que ce que nous aurions pu imaginer. Franchement, à peine ancré, nous apercevons un grand blanc (nous comprendrons après que ce n’était qu’un bébé) en pensant que c’était déjà exceptionnel.

C’est là que le festival commença et du haut du bateau alors que nous regardions l’appât depuis dix minutes en pensant que rien ne se passerait, un énorme requin (4/5m et plus d’une tonne) surgit de nulle part et saute en dehors de l’eau bouche grande ouverte qui laisse découvrir sa double rangée de dents !!! Incroyable !!! Anne-Miquette me broie la main en me susurrant : « je n’entrerai jamais dans la cage, je n’entrerai jamais dans la cage … »

Dès lors les grands blancs (nous en aurons eu 4 différents) enchaînent les sauts (et oui les requins sautent) féroces avec une puissance hors du commun. La cage qui permet d’accueillir jusqu’à 4 personnes me permet de convaincre Anne-courageàdeuxmains de m’accompagner. Et là c’est le summum, l’entrée dans la cage (faire attention à ne pas laisser trainer ses doigts et ses pieds, flippant …) dans l’eau bien glacée et un peu sombre fait monter la pression, le rythme cardiaque s’accélère avant de s’arrêter net quand le requin débarque à un mètre de nous à pleine vitesse et se coince le nez dans la cage (au niveau d’anne-cha) avant de s’en dégager sauvagement à grand coups de queue … Le requin replonge, je sors la tête de l’eau en pensant qu’anne-cha allait m’en coller une mais toute la nervosité se transforma en fou rire qui ne s’arrêtera qu’une fois de retour à quai.

Je ne sais pas le bien-fondé ou non de cette pratique (eux nous assurent qu’il n’y a aucun problème) mais qu’est-ce qu’on s’est gavé !!! Franchement on s‘est éclaté et je peux dire que je ne suis pas peu fier de la petite qui avait une peur pas possible des requins, on s’en marre encore (le seul problème est qu’on voit un grand requin blanc nous foncer dessus à chaque fois qu’on ferme les yeux maintenant).

Nous vous laissons profiter des photos et films pendant que nous continuons notre route vers la véritable Garden road et la « célèbre » ville de Knysna.

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Cap ou pas Cap’ 2nd Part (11/09-18/09)

Vous avez aimé la partie touristique, tant mieux, maintenant on va vous dire pourquoi on a vraiment aimé Capetown. Et oui, marcher c’est bien mais on venait de le faire pendant un mois, donc qui dit ville et backpackers dit rencontres et qui dit rencontres dit godets et qui dit godets dit soirées …

Et oui, après un mois de diète, nous étions bien excités mais surtout nous avons eu la chance de rencontrer un quatuor d’architectes sudafricains de Johannesburg et un espagnol Matias qui travaille dans les townships du Cap (très très sympa bien qu’il soit pour le barça) avec qui nous avons retourné la ville.

Anne-fiesta s’est régalé et a régalé la galerie avec son déhanché et son lever de coude devenus légendaires dans la fameuse Long Street, théatre de débauche désorganisée mais ô combien marrante. Cela dit, vous connaissez Anne-warrior, ce n’est pas une gueule de bois qui l’empêchera de crapahuter à droite à gauche mais le magnifique temps nous a obligé à profiter aussi des plages du Cap et notamment la superbe plage de Camps Bay dominée par les « Twelve Apostles » (formes rocheuses sur la montagne surplombant la mer, magnifiques au coucher du soleil).

Notre rencontre avec Hassan (le parrain du quatuor sudafricain) restera un grand moment pour nous et c’est grâce à lui que nous avons pu autant apprécier le Cap, son architecture, ses différentes spécialités culinaires et surtout ses différents quartiers que nous n’aurions jamais pu visiter sans être avec des « locaux ».

Ce quatuor de toutes origines nous a aussi permis de mieux appréhender ce pays, comprendre leur histoire (bien que nous soyons intraitables maintenant que nous avons lu la biographie de Nelson Mandela, à lire absolument), leurs espoirs, et avoir leur ressenti, aussi nous sommes désormais très curieux de découvrir ce « nouveau pays » si l’on peut dire et ses différentes régions en terminant par Johannesburg où nous espérons fêter mon anniversaire chez Hassan.

Pour commencer ce nouveau road trip, nous avons loué une bonne polo vivo (rudimentaire mais bon elle roule) qui nous fera traverser le pays du sud-ouest jusqu’au Mozambique (nord-est) avant de finir à Jobourg.

La première destination est la « Garden road » (route verdoyante qui longe la côte du Cap jusqu’à Port Elizabeth) et la ville d’Hermanus connue pour ses baleines mais surtout pour l’observation des grands requins blancs en cage (ah bon le prochain article va envoyer du lourd).

En bonus, vous trouverez un petit best of des photos des manchots du Cap que nous avons rencontré sur la route du Cap de Bonnes Espérance, plus précisément dans la petite bourgade portuaire de Simon’s Town. Comme dirait Anne-Gaga, ils sont à croquer !!!

En parlant de croquer, nous vous envoyons en trailer une photo qui devrait vous donner envie de lire le prochain article. A très vite.

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Cap ou pas Cap’ 1st Part (11/09-18/09)

Ça fait un bail (j’espère que nous ne vous avons pas trop manqué), mais si je me souviens bien, nous vous avions laissé en Namibie la veille de notre départ pour Capetown. Ça nous semble déjà loin mais reprenons tout de même où nous en étions.

Après un dernier dîner namibien à base de zèbre et d’antilope (ça nous manque déjà), bus de 23 h direction l’Afrique du Sud, j’aurais aimé vous dire « jusque-là tout va bien », mais 23 h de bus avec deux petites filles de moins de 3 ans chacune juste derrière nos sièges plus deux trafiquants aux malles bien remplies (et la douane sudaf a à peu près autant d’humour qu’un garde suisse) qui nous ont fait rester en dehors de notre bus de 2 h à 3 h du mat (dur dur pour anne-dodo), c’était un poil long.

Nous étions un peu tristes de quitter la Namibie mais la route jusqu’à Capetown était déjà très belle et l’arrivée dans la ville est impressionnante avec la fameuse « Table Mountain » en toile de fond et l’océan tout autour.

Nous aurions pu appeler cet article « retour vers le futur » car le changement (en dehors de l’afrikans) est total. Il y a déjà deux fois plus de monde au Cap que dans toute la Namibie et surtout nous retrouvons la civilisation en rangeant la tente dans le fond du sac et en s’installant dans un backpackers avec lit double, frigo, vraie cuisine, du sucre roux bref le luxe …

Bon, on ne va pas traîner et la réponse à la question du titre est Cap à fond. Nous avons vraiment adoré notre séjour au Cap qu’on a prolongé pendant près de huit jours. Franchement, nous avons eu la chance d’avoir un super temps qui nous a permis de faire toutes sortes de randonnées autour de la Table Mountain (montée plus hard qu’il n’y paraît), du Cap de Bonne Espérance (ah bon le bout de l’Afrique), de Lion’s Head et des plages de la péninsule.

L’article (déjà long) le serait trop si nous vous racontions tout ce que nous avons pu faire là bas mais nous avons sillonné la ville et ses alentours de long en large (on s’est même perdu dans un township, bon coup de flippe …) et nous sommes contents de dire que nous connaissons cette ville au charme évident (vraiment, vraiment).

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