Ça fait un bail (j’espère que nous ne vous avons pas trop manqué), mais si je me souviens bien, nous vous avions laissé en Namibie la veille de notre départ pour Capetown. Ça nous semble déjà loin mais reprenons tout de même où nous en étions.
Après un dernier dîner namibien à base de zèbre et d’antilope (ça nous manque déjà), bus de 23 h direction l’Afrique du Sud, j’aurais aimé vous dire « jusque-là tout va bien », mais 23 h de bus avec deux petites filles de moins de 3 ans chacune juste derrière nos sièges plus deux trafiquants aux malles bien remplies (et la douane sudaf a à peu près autant d’humour qu’un garde suisse) qui nous ont fait rester en dehors de notre bus de 2 h à 3 h du mat (dur dur pour anne-dodo), c’était un poil long.
Nous étions un peu tristes de quitter la Namibie mais la route jusqu’à Capetown était déjà très belle et l’arrivée dans la ville est impressionnante avec la fameuse « Table Mountain » en toile de fond et l’océan tout autour.
Nous aurions pu appeler cet article « retour vers le futur » car le changement (en dehors de l’afrikans) est total. Il y a déjà deux fois plus de monde au Cap que dans toute la Namibie et surtout nous retrouvons la civilisation en rangeant la tente dans le fond du sac et en s’installant dans un backpackers avec lit double, frigo, vraie cuisine, du sucre roux bref le luxe …
Bon, on ne va pas traîner et la réponse à la question du titre est Cap à fond. Nous avons vraiment adoré notre séjour au Cap qu’on a prolongé pendant près de huit jours. Franchement, nous avons eu la chance d’avoir un super temps qui nous a permis de faire toutes sortes de randonnées autour de la Table Mountain (montée plus hard qu’il n’y paraît), du Cap de Bonne Espérance (ah bon le bout de l’Afrique), de Lion’s Head et des plages de la péninsule.
L’article (déjà long) le serait trop si nous vous racontions tout ce que nous avons pu faire là bas mais nous avons sillonné la ville et ses alentours de long en large (on s’est même perdu dans un township, bon coup de flippe …) et nous sommes contents de dire que nous connaissons cette ville au charme évident (vraiment, vraiment).