A l’assaut du Fish River Canyon ou l’isolement le plus total (16/08-18/08)

Après ces quelques jours dans le désert semi-aride sudaf au milieu des bêtes sauvages, nous prenons la direction du sud de la Namibie pour découvrir le deuxième plus grand canyon du monde (après vous savez qui) : le Fish River Canyon.

En dehors d’une étape par un campement qui protège des cheetahs (même pas peur) au bord d’une forêt de kokerbooms (arbres arides qui servent à la fabrication de carquois, il serait temps de passer à autre chose quand même), la route est principalement marquée par l’isolement le plus total dans lequel nous nous trouvons.

Nous comptons sur les doigts d’une main les gens que nous croisons mais cela nous permet de mieux profiter de ces paysages et de ces horizons toujours plus majestueux (et me permet de profiter encore plus des bonnes blagues d’anne-copilote qui a retrouvé le sourire puisqu’elle a enfin retrouvé son sac après que celui-ci soit passé par Berlin et Francfort, allez comprendre).

Le truc avec un canyon, c’est qu’on ne le voit pas avant de se retrouver en face bien, que celui-ci mesure toutefois plus de 150 km de long et 30 km de large, mais quand on y arrive, l’impression est bluffante … Le « vous savez qui » n’a qu’à bien se tenir …

Après deux jours à arpenter les flancs de ce dernier (ah bon les ampoules) et profiter de sources chaudes à deux pas du camping (ah bon on monte la tente en deux secondes et on fait du feu sans briquet), nous reprenons la route direction la côte Atlantique Sud et la ville de Luderitz riche en histoire (et en fruits de mer !) …

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