Top Chef (08/01 – 11/01)

Penang ou « la perle de l’orient » n’est pas une île Malaise comme vous pouvez l’imaginer avec des plages de sable blanc et des palmiers, loin de là… En effet, Penang (île qui est également un état) est surtout connu pour sa capitale Georgetown, ancien comptoir colonial anglais stratégiquement situé sur la route maritime Inde-Chine (avant que ces derniers ne se consacrent principalement à la désormais très riche Singapour).

Cette île se caractérise par la présence d’une forte majorité de chinois puis d’indiens (on se croirait en Inde dans le quartier de « Little India ») qui ont participé au développement économique de cet état qui est désormais la Silicon Valley du pays.

Mais revenons-en à nos moutons, logés en plein cœur de Georgetown dans une ancienne demeure coloniale aux très hauts plafonds et beaux balcons, nous arpentons en long, en large et en travers  toutes les rues de la ville, en essayant de rester sous les arcades caractéristiques de ces demeures pour éviter la chaleur étouffante.

Certes, c’est joli et nous avons plus l’impression de nous trouver dans une petite ville d’Amérique Centrale mais ce qui fait la réputation de Penang à travers tout le pays et également à l’international, c’est sa cuisine de rue (classé par le Times dans les 10 destinations où aller pour bien manger et par CNN, 7ème île où se rendre dans le monde principalement en raison de sa cuisine de rue).

Nous avons même une carte de la ville avec tous les plats différents qu’il faut absolument goûter et où nous avons le plus de chance de les trouver : Anne-glouton s’en lèche déjà les babines (je ne suis pas en reste non plus). Vous l’aurez compris, nous nous régalerons d’un nombre de plats différents incalculable dans tous les bouis-bouis de la ville à des prix dérisoires. Alors oui, on ne sait pas toujours ce qu’on mange, mais la réputation n’est pas volée et nous comprenons les habitants de Kuala qui font 4h de route le we juste pour venir manger ici chez ces « Hawkers » (échoppes de rue) : c’est un véritable régal (mentions spéciales à l’omelette aux huîtres ainsi qu’au fameux Char Kuey Taw ou sorte de nouilles plates frites alliant les saveurs malaises, chinoises et indiennes… miam!).

Anne-Obélix aura relevé le défi de goûter à tous les plats haut la main et nous avons même trouvé le temps de nous aventurer dans le centre de l’île à la découverte du plus grand temple bouddhiste du pays : Kek Lok Si, situé à flanc de colline et qui abrite notamment une statue de la déesse de la miséricorde de plus de 36 mètres. Un peu moderne… mais surprenant !

La ville de Georgetown est difficile d’accès au premier abord (pas à cause des gens qui sont toujours au top) mais parce que ce mélange d’ancienne ville coloniale abritant églises catholiques, mosquées et temples Hindous, héberge également depuis peu pas mal d’habitations modernes et de tours qui viennent quelque peu gâcher le décor. Mais si vous avez le temps (chance que nous avons) de vous imprégner de l’ambiance et de l’atmosphère de cette ville, alors elle devient un petit bijou qui regorge de trésors cachés et notamment son art de rue, qui décore un nombre impressionnant de façades.

Le dernier jour fut principalement consacré à la chasse de cet art urbain (parfois superbe !) qui donne un charme supplémentaire à ce comptoir de l’Orient. Parfois bien cachées, ces œuvres auront été l’occasion pour Anne-jarrose de s’exercer encore plus à son nouvel hobby : la photographie.

Bref, après un premier aperçu étrange de cet ancien bastion colonial, nous sommes finalement tombés sous le charme de cette ville aux atouts culinaires incontestables (j’en rêve encore). C’est donc le ventre plein que nous nous rendons sur la péninsule à Cameron Highlands, station climatique connue pour ses forêts alentours mais surtout ses plantations de thé.

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The Island (03/01 – 07/01)

Nous n’avons bien évidemment rien contre ce magnifique pays qu’est la Thaïlande, mais après cette semaine un peu spéciale des fêtes de fin d’année, nous avions envie de nouveaux horizons. En effet, depuis le début de notre voyage, nous avions à cœur de ne pas visiter les pays à la va vite et le fait de ne découvrir que partiellement (et ce n’est rien de le dire) le Cambodge ou la Thaïlande nous laissait un peu sur notre faim.

La proximité avec la Malaisie où nous resterons plus de trois semaines tombe à pic, aussi nous rejoignons l’île de Langkawi directement en bateau. Bien que très proche, nous constatons un changement radical dès notre arrivée où le contact passe plus facilement et où nous n’avons pas l’impression d’être uniquement des porte-monnaie sur pattes.

Beaucoup nous avaient fait part de l’hospitalité malaise et celle-ci n’est pas usurpée. Bien que Langkawi soit une île avec ses complexes hôteliers et rues commerçantes, l’atmosphère est paisible et à défaut de nous répéter, les malais très très sympas. Au contact de jeunes de Kuala Lumpur (la capitale de la Malaisie, toujours pour ceux qui bon ben voilà) ici en vacances, nous apprenons beaucoup de leur histoire et de la diversité qui caractérise ce pays musulman situé au croisement maritime des géants asiatiques que sont l’Inde et la Chine. La situation géographique du pays explique l’immigration massive des chinois et indiens dont les us et coutumes font aujourd’hui partie intégrante de la culture malaise (bien que tout ne soit pas tout rose non plus puisque certaines lois favorisent les malais d’origine).

Langkawi (bien que ce ne soit pas Bora-Bora) nous offre tous les plaisirs que nous étions venus chercher avec une plage de sable blanc tranquille, quelques petites criques cachées de qualité et même des cascades apparemment très jolies (quelques soucis intestinaux nous ont empêchés de nous y rendre et puis la plage c’est bien aussi).

Le programme est celui dont on rêve dans le métro parisien tous les matins : pas de programme. Enfin si, petit déjeuner copieux, plage, beachball, trempette, bouquin, déjeuner léger, sieste, re-plage, re-beachball (attention Anne-raquette ne plaisante pas avec sa dose de sport quotidien), douche, apéro sur la plage et fruits de mer au dîner dans la mesure du possible. J’oubliais, Anne-Zizou s’est même essayée à quelques petits dribbles bien sentis sur la plage (elle y a laissé un doigt de pied dans le sable mais bon).

Nous avions pensé faire du jet-ski mais à ce rythme-là nous avons peur de perdre nos amis, aussi nous vous le gardons pour une prochaine fois, promis.

Nous vous évoquions l’ouverture d’esprit et la diversité malaises au début de l’article ; l’un des symboles de cette dernière est leur cuisine (la nourriture est une obsession chez eux, parfait pour nous) qui atteint, toujours selon eux, des sommets dans une île plus au Sud : Penang ou « la Perle de l’Orient ». Ça tombe bien : c’est là que nous nous rendons …

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Un Joyeux Noël et une très bonne année !!! (23/12/12 – 02/01/13)

Joyeux Noël !!!  Je sais, nous sommes un peu en retard mais quelle importance, je suis sûr que vous étiez tous bien entourés pour ces fêtes et pour une fois, c’est nous qui vous avons envié en cette fin d’année.

Alors c’est vrai, nous n’avons pas eu à appeler tous nos amis un par un pour demander : « et toi t’as acheté quoi pour ton père ? », et nous n’avons pas eu à terminer le 24 décembre à la FNAC à acheter tous les derniers cadeaux de ceux pour qui nous n’avions pas d’idée, mais étant plutôt famille que ce soit Anne-mamannoël ou moi-même, c’est vrai que nos chers parents, frères et sœurs (et les incrustes) nous ont tout particulièrement manqué (ah bon les fayots).

Mais tout ça ce n’est rien à côté du foie gras et des huitres !!! Je plaisante bien évidemment (enfin à moitié ; c’est ça d’avoir pour mamans et grande sœur bien sûr de tels cordons bleus). Du coup, pour éviter le coup de cafard, Anne-carotte (qui mérite bien son surnom d’origine pour cette anecdote) nous avait réservé une suite dans l’un des plus beaux hôtels de Bangkok (le plus bel hôtel que nous ayons faits pour notre part) : grande baie vitrée avec vue sur toute la ville, piscine sur le toit, petit déjeuner princier, salle de sport ultramoderne etc… mais surtout madame avait précisé que c’était notre lune de miel ce qui nous a valu d’être accueillis à coups de pétales de rose, gâteau au chocolat de pâtissier et bouteille de Champagne reposant dans le saut à glace : le rêve !!! (Sacrée Anne-Carotte, ça nous a valu une sacrée soirée).

Nous avons essayé le soir du 24 de manger français dans un bon restaurant de Bangkok, mais rien à faire, les saveurs dont on rêve le soir de Noël sont celles de la maison (je sais que vous n’allez pas pleurer sur notre sort, et vous aurez raison). Du coup, on a profité à plein du luxueux hôtel que nous nous sommes offerts (et oui, ça change de notre tente, des lodges népalais ou des guesthouse parfois miteuses de l’Asie du Sud-Est) et notamment du petit-déj où nous avons avalé l’équivalent de ce qu’on mange en une semaine classique.

Rassurez-vous, Noël avait commencé pour nous depuis longtemps et plus précisément au Laos grâce aux superbes bonnets que nous nous étions procurés, alors voici pour vous une sélection de ces clichés en vrac et encore joyeux Noël à tous !!!

Après cette escale de rêve au pays du luxe, nous nous rendons vers le Sud de la Thaïlande et l’affreuse presqu’île de Phuket autant connue pour sa laideur (en raison du tourisme de masse car sinon les plages ne sont pas si mal) que pour ses fêtes dégénérées : raison de notre venue, soir du 31 oblige.

Avant le drame, nous avons tout de même fait un stop dans la magnifique Phang Nga Bay, connue pour abriter la fameuse île de l’Homme au Pistolet d’or (Méchant du James Bond du même nom pour ceux qui bon ben voilà …). Pour éviter la foule, nous nous louons un petit bateau vers 6h du matin ce qui nous permet d’être seuls dans la baie et sur la fameuse île : Anne-moneypenny est aux anges !!!

Tout ça c’était avant le carnage, car oui nous pouvons bien le dire, l’arrivée à Phuket est brutale … Un bar tous les mètres, un million de touristes en manque de fêtes un peu olé olé tous plus chauds bouillants les uns que les autres, des Thai(e)s prêt(e)s à en découdre et le piège est tendu. Pour le soir du 31, un cargo situé à une dizaine de mètres du bord de la plage et rempli de caissons de basse attend le coup d’envoi : la pression monte …

On était assez chaud pour faire la fête mais à ce point-là, nous n’imaginions pas, aussi pour nous donner du courage, nous nous rapprochons de nos amis de toujours (merci skype) dont certains ont même eu la gentillesse de boire une bière en notre compagnie, encore merci !!!

31 décembre 20 h15 : plus d’échappatoire possible, nous quittons notre hôtel et nous lançons dans le bain de foule pour ce qui sera une des soirées les plus mémorables de notre vie. Pour nous chauffer, nous commençons tranquillement dans un Pub avant d’enchainer un restau de viande arrosé de vin rouge (mmm, on en rêvait depuis un bon bout de temps). Déjà bien chauds, nous nous rendons dans un ultime bar avant de rejoindre le défilé de milliers de personnes se rendant à la plage pour les douze coups de minuit (certains n’atteindront jamais la plage).

Je n’ai pas les mots pour décrire l’atmosphère et le nombre de gens au m² ; en tout cas notre timing est impeccable et arrivons sur la plage très peu de temps avant minuit le temps d’acheter nos lanternes que nous lancerons dans le ciel.

Minuit : la fête commence vraiment, le cargo DJ se charge de mettre le son pour toute l’Asie du Sud-Est tandis que s’élèvent dans le ciel des milliers de lanternes rouges et blanches : magique !!! Anne-romantique apprécie la parenthèse …

Pour mettre la cerise sur le gâteau, les lampions sont accompagnés d’un ballet de feux d’artifice grandiose qui durera près d’une heure durant laquelle la plage se transformera en décharge mais le temps n’est vraiment pas à l’écologie, croyez-moi …

Les vœux s’envolent aussi vite que les bonnes résolutions car place à la fête et celle-ci ne sera pas des plus calmes. Nous nous lançons à l’assaut des bars de la ville dont nous ferons une tournée assez improbable. Les tarifs ainsi que la multitude d’offres plus stupides les unes que les autres nous poussent à la consommation. Les lieux de débauche défilent sous nos yeux, Anne-pieuse se marre et se fait pote avec les danseurs aux allures de bombes plastiques (vous aurez compris l’entourloupe).

Franchement, nous ne pensions pas nous amuser autant, je n’ai qu’à me remémorer Anne-showman voler la vedette aux spécialistes sur la chorégraphie de Gang Nam Style (bref le tube coréen qu’on entend partout en boucle) pour me marrer tout seul …

1er janvier 11h30 : vous n’avez pas la fin de la soirée, bah nous non plus, du moins plus trop … Le premier à nous souhaiter la bonne année est Mr Doliprane 1000 … Nous avons l’impression d’avoir pris 5 ans en une nuit, c’est que nous ne sommes plus habitués. Après un Macdo difficile à digérer et une séance de cinéma bien méritée (Ah bon Bilbo !), nouveau coma jusqu’au lendemain.

Nous nous souviendrons toute notre vie de ce nouvel an et j’espère qu’il en aura été de même pour vous. Malgré tout, nous avons fortement pensé à vous et nous vous souhaitons bien évidemment la meilleure année possible en commençant bien sûr par la santé.

 Nous décidons de ne pas trop nous attarder dans le Sud de la Thaïlande vraiment noire de monde et nous rendons directement en Malaisie (nous avons hâte) et l’île de Langkawi (île à la frontière avec la Thaïlande) histoire de se reposer quelques jours sur la plage en sirotant quelques jus …

Et encore Bonne Année 2013 !!!

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La Cité Perdue (18/12 – 22/12)

Après un court vol, atterrissage à Siem Reap (Cambodge) qui abrite ces temples que nous connaissons tous : Angkor. Nous rêvions vraiment de visiter ces vestiges que nous imaginions un peu comme le Versailles Asiatique avec un magnifique et immense temple perdu au milieu de la forêt et protégé façon musée du Louvre.

Nous sommes bien loin de tout cela, puisque le site d’Angkor abrite plus d’une trentaine de temples différents construits entre le 9ème et le 12ème siècle, certains séparés de plus d’une quarantaine de kms.

Aussi, notre première préoccupation consiste à trouver un moyen adapté car notre plan de louer un vélo est vite tombé à l’eau au regard de la température à 9h du matin : 30°. Aussi, nous décidons de louer les services d’un chauffeur de tuk tuk qui sera notre compagnon de visite pour les 4 prochains jours : le super cool Vibol au smile irrésistible, 28 ans et père de deux enfants.

Après avoir à peu près établi le programme des prochains jours (ne comprenant pas grand-chose, Vibol s’en est bien occupé pour nous), nous nous rendons dans un village flottant des alentours (et oui la visite des vestiges Khmers ne débutera que pour le coucher de soleil au fameux Angkor Wat).

La balade de 30 km en Tuk Tuk à travers champs et maisons isolées est tout simplement superbe et le sentiment de liberté est total.

La traversée en bateau du village flottant habité par des pêcheurs nous donne le sentiment de passer pour des épieurs qui observent les gens dans leur vie quotidienne. Les sourires rendus par les nombreux enfants jouant dans l’eau (Anne-gaga n’a pas une minute de repos) nous rassurent et nous profitons ainsi à plein de ces moments uniques d’autant que ces maisons sur pilotis au milieu de la mangrove sont bien photogéniques.

Sur le chemin du retour, nous faisons notre première halte au fameux Angkor Wat qui a donné son nom au site abritant la multitude de temples. Ce monument connu de tous et que l’on découvre parmi les arbres aux abords d’un lac (façon le grand canal du château de Versailles) nous laisse sans voix. Ces tours caractéristiques que tout le monde connaît sont superbes et le coucher du soleil sur ce dernier est un véritable émerveillement. Cette petite heure nous laissera un sentiment de frustration et nous n’avons qu’une seule hâte : se lever le lendemain.

Le programme est lourd et après un lever aux aurores (5h) nous partons à l’assaut de ces vestiges de la très puissante civilisation Khmer qui aura vu nombre de rois faire construire leur propres palais et temples. S’étalant sur plusieurs siècles, il est possible de voir plusieurs courants architecturaux mais également religieux avec certains temples Hindous et d’autres Bouddhistes (certains temples ont connu les deux, ce qui permet d’entrevoir nombre de têtes de bouddhas coupées au profit d’une tête de Shiva ou Vishnu ; pour plus de précisions, possibilité de me joindre sur mon mail perso).

Il y a quelque chose d’assez mystique à arpenter des ruines aussi anciennes mais surtout non protégées ; c’est hallucinant la liberté que les touristes ont au sein des temples où il est possible d’accéder à toutes les pièces. Par ailleurs, aucun mur bien que finement incrusté d’antiques écritures et autres bas-reliefs sculptés en son sein, ne fait l’objet de protection particulière. Au regard du non-respect de certains, je conseillerais aux gens de venir voir ces bijoux historiques et architecturaux assez rapidement.

Je ne vais pas épeler tous les temples que nous avons pu voir, mais grâce à l’aide de notre chauffeur de tuk-tuk, nous avons pu en arpenter une bonne partie. Bien que se ressemblant quelque peu, chaque site a sa propre spécificité et il est tout à fait possible de se retrouver isolés au milieu de décombres datant de centaines d’années à jouer les aventuriers en plastique. Evidemment, certains ont notre préférence, tels Bayon (avec ses tours en forme de visages orientés vers chacun des points cardinaux), Pre Rup (l’un des plus vieux temples montagne aux couleurs rouges), Preah Kahn (merveille de temple regorgeant de salles secrètes et où il est facilement possible de se perdre) ou encore  Ta Prohm, emblématique en raison des tentaculaires arbres qui recouvrent les enceintes et dont les branches s’infiltrent à l’intérieur du temple tels de long serpents (au passage ils détruisent les vestiges).

Trois jours plein à visiter ces ruines sont largement suffisants (c’est la limite avant de devenir saoulé et blasé par ces merveilles, ce qui serait dommage) mais grâce à Anne-enpleineforme, ces trois jours sont passés à toute vitesse. Je dois avouer qu’elle a réussi, à l’aide de son bonnet de Noël, à régaler la galerie de toute sa stupidité, c’était terrible.

Le deuxième jeu constituait à jouer à cache-cache dans les ruines, ce qui devient vite prenant et finalement s’avérait être l’un des meilleurs moyens de découvrir les trésors cachés de ces innombrables vestiges.

Nous avons vraiment adoré jouer à Indiana Jones pendant ces 4 jours qui constitueront une des plus belles parenthèses que nous nous soyons offertes. Mais maintenant, place à la fête : Noël à Bangkok bien que les hostilités aient déjà commencé ici …

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Tout est bien qui finit bien (13/12 – 17/12)

Les 7h de bus bien que difficiles pour Anne-malaucoeur se sont déroulées sans couac et c’est sous un magnifique soleil que nous arrivons à Vang Vieng. Nombre de communautés se sont retrouvés délogées de cette ville connue jusqu’à encore très récemment pour ses nombreux bars en rivière, théâtres de beuveries des jeunes occidentaux (énormément d’australiens) en vacances. Le nombre croissant de jeunes retrouvés saouls et noyés dans le fleuve explique la fermeture des bars mais ne vous y méprenez pas, on trouve encore beaucoup de jeunes bourrés en pleine après-midi en train de descendre le fleuve sur des bouées ou « tubing » comme ils appellent ça ici.

Bref, cette partie-là de la ville, il est très facile d’y échapper et si vous prenez le temps d’explorer la région alentour, celle-ci vaut vraiment le coup. Nous avons dédié notre séjour à la pratique de diverses activités sportives : 40 km en vélo dans les petits villages en plein cañar (on a un gros problème avec les heures de départ), visite de caves impressionnantes (il y a vraiment moyen de s’y perdre) abritant parfois des petits lagons d’eau douce et enfin kayak sur le Mékong.

Anne-batwoman n’a que moyennement apprécié la visite des caves (j’avoue qu’il ne faut pas être claustrophobe) mais celle dans laquelle nous nous sommes engouffrés en bouée pendant une vingtaine de minutes en suivant un câble dans le noir le plus complet restera un moment inoubliable (faire le coup du gars qui éteint sa frontale et qui ne répond plus fait marrer tout le monde sauf Anne-miquette).

Du coup, Anne-sportive a repris du poil de la bête en sillonnant le Mékong à la rame pendant que je prenais tranquillement le soleil derrière. Déjà que le kayak dans les rapides est bien sympa, le décor de ces falaises qui tombent à pic dans le Mékong en rajoute une petite couche.

Au final, nous avions un peu peur de cette destination en raison des beuveries (bien que nous ne soyons pas tous roses non plus), mais nous nous y sommes bien éclatés et avons de surcroît (joli mot) rencontré quelques espagnols bien sympathiques pour égayer nos soirées (Anne-timida n’a pas lâché l’anglais mais elle n’aura plus le choix en Amérique du Sud héhé).

Avant de rejoindre les temples d’Angkor (en avion svp), nous effectuons donc une petite escale d’une journée à Ventiane, pas vraiment connue pour sa beauté mais dans laquelle nous avons passé avec Anne-touriste une belle dernière journée au rythme du Laos (bien tranquille) qui s’est terminée par un coucher de soleil bien arrosé sur le Mékong.

Dernier repas dans un boui boui laotien (snif, c’est toujours étrange de quitter un pays) avant une courte nuit : vol vers Angkor à 6h du matin oblige. Toutefois, nous avons bien hâte …

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Chaussée aux moines (09/12 – 12/12)

La belle Luang Prabang !!! Ancienne capitale royale avant Vientiane (qui tient son nom des français qui disaient mal Vieng Chan), cette petite ville jonchée au bord du Mékong réunit grand nombre d’anciens temples, de demeures aux allures coloniales, de stupas ou encore de monastères qui abritent une multitude de moines bouddhistes.

Ici, tout est réuni pour qu’on se sente bien et les rues de la ville regorgent de petits restaurants, de cafés ou encore de marchés d’artisanat (dont notamment le « night market » que  Anne-dépensière a bien squatté).

Le tourisme de masse ici est principalement dû à la présence massive de moines dans les rues et qui se réunissent tous les matins à l’aube pour récolter auprès des habitants de la ville de nombreuses offrandes (principalement de la nourriture préparée en main propre par la personne qui leur remet).

Mais avant de participer à cette procession, nous visitons en long et large toute la ville et ses alentours qui comprennent de magnifiques cascades et piscines naturelles en pleine forêt. Anne-scooter se régale à l’arrière de notre petite motocrotte au milieu des nombreux villages croisés sur la route. Nous ne sommes pas en reste au niveau des cascades qui sont vraiment très belles (et on en a vu) et qui sont l’occasion de nous baigner isolés, au beau milieu de la forêt de bamboos. Anne-miquette a bien flippé des serpents d’eau douce mais cela ne nous pas empêché de nous lancer à l’eau et de nous prendre pour Tarzan l’espace d’un plongeon …

Chose promise, chose due, nous nous levons au petit matin vers 5h30 (dur dur pour les vacanciers longue durée que nous sommes) pour assister aux processions des moines dans les rues (plus communément appelées « chaussées » dans le code de la route).

En dehors de quelques touristes envahissants et se postant avec leurs zooms grands comme mon bras à un mètre du moine en pleine procession (à quoi sert le zoom ?), ou faisant une offrande dans le seul but de se faire prendre en photo avec un moine, nous nous croyons revenus à une autre époque. Le nombre de jeunes moines est impressionnant et cette longue chaîne humaine toute vêtue d’orange défilant dans les rues de Luang Prabang a quelque chose de magique. Le calme de la procession est saisissant et nous plonge l’espace d’un instant dans un autre monde.

Nous ne regrettons pas notre lever aux aurores qui permettra à Anne-glouton de se gaver de jus de fruits frais et de pâtisseries avec bonne conscience. Nous resterons trois bons jours dans cette petite ville bien agréable, tout juste le temps de trouver banal de croiser un moine avec son parapluie rentrer au monastère en tuk-tuk.

Comme vous pouvez le constater, la vie est toujours très dure pour nous, aussi nous décidons de continuer notre route vers Ventiane (capitale du Laos, toujours pour ceux qui bon ben voilà …) en faisant un petit stop par la ville de Vang Vieng connue pour ses falaises en bord de Mékong et les nombreuses activités sportives qu’elles suscitent.

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Et au milieu coule une rivière (06/12 – 08/12)

Je me rappelle de notre premier jour au Laos sur le trajet entre la frontière et Luang Namtha, disant à Anne-arachnophobie : « Mouais, je ne les sens pas trop sur la route, ce ne sont vraiment pas des pilotes ».

Nous aurions dû nous en rappeler au moment de monter dans ce bus qui nous mène à Niang Kiew. Trente personnes dans le bus, une poule sur la route défoncée, le pilote fait un drôle de choix : écart brutal et nous finissons dans le ravin. Personne n’est blessé, les gens se marrent (sisi, bizarre) et même le pilote sourit alors que la seule porte de sortie est bloquée dans le ravin.

Bref, acte très banal j’ai l’impression ici, puisque dans ce même bus il était arrivé la même chose la veille à l’un des passagers. Nous savions que les transports étaient difficiles au Laos mais au point de finir dans le ravin pour une poule … Bref Anne-Musclor (bien aidée par un camion) nous a dégagé de là et au lieu de faire venir un autre bus, nous avons été priés de rentrer dans celui endommagé (penché avec le devant défoncé) pour les derniers kilomètres (là, nous étions moyen rassurés mais nous étions vraiment au milieu de nulle part).

Bref, une fois arrivés nous nous sommes bien marrés de ce petit accident et la vue de ce petit village au bord de la Nam Ou finira de nous égayer pour de bon. Ici, tout est lent mais agréable et il faut commander une heure et demi à l’avance votre repas (mais ça vaut la peine).

Après une journée dans ce village nous remontons le fleuve sur leurs pirogues pour rejoindre un village encore plus reculé : Muang Ngoi. La destination vaut autant que la balade en bateau : le spectacle semble tout droit sorti d’un documentaire villages, cultures, pêcheurs, enfants, les falaises tombant à pic dans le fleuve pour toile de fond. Nous profitons de ces petits villages pour nous reposer (j’adore dire ça …) en enchainant les parties de carte en bord de fleuve avec Anne-tricheuse, le tout en sirotant jus de papaye sur jus de manque frais : bref le bonheur. Mais rassurez-vous, mon bonheur sera vite gâché par une bonne indigestion (je soupçonne un poulet d’avoir été un rat …) qui me mettra au lit pendant 24 h (bien fait, vous me direz).

On a bien soigné le mal (en rouillant tranquillement dans le village) puisque nous ne voulions pas prendre trop de risque avant d’embarquer sur une petite pirogue (7h tout de même) qui redescendra toute la Nam Ou jusqu’au Mékong et l’ancienne capitale royale : Luang Prabang.

Les décors défilent, on se croirait en plein film sur la Guerre du Vietnam. Les paysages sont sublimes d’autant que le beau temps est au rendez-vous. L’arrivée sur le Mékong au coucher du soleil est un cliché certes, mais le spectacle en vaut vraiment la peine.

Il nous reste maintenant à profiter de Luang Prabang, petite ville cosy qui abrite de nombreux monastères et l’ancien palais royal du Laos.

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Le livre de la jungle (03/12 – 05/12)

Après une délicieuse nuit de bus à traverser la moitié Nord de la Thaïlande, nous arrivons au bord d’un certain fleuve : le Mékong, frontière naturelle avec le Laos, que nous traversons tranquillement afin de rallier cette ancienne colonie française malheureusement connue pour les bombardements dont elle a été victime pendant les deux guerres d’Indochine (certaines barques sont des obus découpés en deux, bizarre).

Ce petit pays (7 millions d’habitants), situé au cœur de l’Asie du Sud Est, est entouré des ogres que sont la Thaïlande, le Vietnam mais surtout la Chine qui joue un rôle prépondérant dans le financement des infrastructures du pays (certains villages sont exclusivement chinois).

Aussi, le changement des deux côtés du Mékong est réel, et on ressent une « paisibilité » de tous les instants en débarquant dans ce pays fortement (voire exclusivement) rural aux nombreux petits villages bordant les différents cours d’eau (d’ailleurs, les communications sont assez compliquées en raison du niveau d’anglais assez limité).

Avant d’arpenter les fleuves en direction du sud, nous remontons vers l’authentique Nord, ses montagnes et surtout sa jungle, toujours peuplé de nombreuses minorités ethniques.

Et oui, à peine avions nous quitté le Népal que les treks commençaient déjà à nous manquer. Aussi, nous nous organisons un trek de 2 jours dans les montagnes avec un petit guide local qui vit dans un village perdu dans la jungle.

Avant le départ, nous faisons le plein de nourriture dans les marchés locaux et à la vue des énormes rats ou encore des chiens pelés prêts à griller (il paraît que c’est bon), on s’inquiète et se demande à quelle sauce nous allons être mangés.

Une fois de plus, le plus dur à gérer n’était pas la marche à proprement parler mais tout ce que suscite la jungle et notamment les innombrables insectes, dont certains de la taille d’une main… Anne-flipette a vécu des moments difficiles avec les araignées ! Cela dit, on s’est vraiment éclaté et notre guide ne cessait de s’arrêter à chaque arbre et plante que l’on croisait pour les goûter (pas toujours exquis). Nos repas à même le sol dans les feuilles de bananier au milieu des insectes de toute sorte seront les seules pauses que nous nous accorderons avant de rejoindre le village Khmu (minorité du Nord du Laos) où nous passerons la nuit.

Ce petit village est un enchantement (à 4h et demi de marche à travers la jungle de la première route). Nous resterons en retrait afin de ne pas les déranger dans leurs tâches quotidiennes (j’ai bien quelque peu aidé à battre le riz…) mais c’était sans compter sur les enfants aux sourires ravageurs (Anne-gaga toujours au top), toujours à l‘affût d’une partie de foot improvisée ou d’une énième connerie à faire. Vivre au milieu d’eux avec les vaches, cochons, poules, coqs ou chiots (dommage qu’ils les mangent, ils sont si mignons) en partenaires de jeux aura été une super expérience. Encore une fois, nous avons eu de la chance de trouver un guide si gentil qui nous a bien expliqué les rudiments de la vie en jungle ainsi que les rituels pratiqués par cette tribu animiste (ils donnent la moitié de leur repas aux esprits mais finalement ce sont les cochons qui viennent tout bouffer, ça je l’ai gardé pour moi).

Après une bonne nuit sur le sol d’une bicoque sur pilotis (n’imaginez pas un bungalow de rêve mais bien une petite bicoque de paille ouverte à tous les animaux qui souhaiteraient s’inviter), nous repartons le long de la rivière pour ensuite répéter nos efforts dans les montagnes (on commence à avoir un bon niveau) et rejoindre la très connue Luang Namtha d’où nous repartirons vers les petits villages du Nord-Est qui longent la Nam Ou (affluent du Mékong).

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Bangkok nous a engloutis (01/12 – 03/12)

Nous pensions du Népal rejoindre la gigantissime Inde mais nous avions peur de passer un peu vite dans ce pays qui nécessite je pense beaucoup de temps (et d’énergie). Les batteries un peu usées et Anne-playa souhaitant absolument passer les fêtes de fin d’année au soleil (comment lui en vouloir), nous décidons finalement de nous rendre vers l’Asie du Sud-Est (l’Inde attendra mais léger pincement au cœur tout de même) et Bangkok d’où nous organiserons le reste de notre périple.

Katmandu – Bangkok : 3h de vol mais 25 degrés de différence. Nous arrivons dans une chaleur suffocante dans la capitale Thaï (après tout, c’est ce qu’on recherchait) un vendredi soir pour un we qui s’annonce festif (ah bon, ça sent un peu l’enterrement de vie de jeunes mariés).

Anne-globetrotteuse connaissant déjà Bangkok, elle me guide aveuglément à travers les ruelles de la ville direction la fameuse Kaosan road, repère des backpackers du monde entier avec un bar tous les mètres (l’argument de vente étant que les cocktails sont plus forts que dans le bar d’à côté, très malin). Je reste sur le derrière de voir le nombre de jeunes touristes américains et australiens (on les reconnaît aux marcels Tiger Beer et souvent bourrés après trois bières) mais c’est tout de même bien marrant de déambuler dans cette rue où tout s’achète : fausses cartes d’identité, fringues (la panoplie de t-shirt débiles est impressionnante), pad thaï à 50 cents, billets d’avion, jus de fruits (le rêve …), insectes grillés, costards sur mesure cousus en 24 h ou encore des show privés de tennis de table (pour les amateurs seulement) … Cette rue n’est évidemment aucunement représentative de ce pays mais bon vendredi et samedi soirs obligent : nous avons fait nos touristes et profité à plein de quelques petits lieux de débauche conçus à notre égard.

Malgré tout, les 35 degrés dans la chambre nous sortent du lit de bonne heure et après un (voire deux trois) jus de fruits frais vendus sur le pouce, nous nous lançons à l’assaut de la visite de Bangkok. Anne-lonelyplanet m’embarque donc via les tuks tuks (très très bon) et les taxi-bateaux à la découverte des temples et du Palais Royal (Anne-débardeur a eu le droit à une belle chemise prêtée par les autorités locales, de toute beauté).

Tout ceci est bien beau (non vraiment) mais je suis bien plus subjugué par le nombre de boui-bouis et de vendeurs de nourriture de toute sorte qui remplissent les trottoirs et dont les odeurs me font saliver. Aussi, tels des hobbits et sachant que nous n’y restons que deux jours, nous nous offrons une moyenne de six repas par jour, mais le pire c’est que tout était excellent (piquant mais excellent).

Bref, déjà que les Thai sont vraiment super gentils (et leur langue vraiment marrante), ça c’était la cerise sur le gâteau. Mais à peine arrivés nous repartons et traversons le pays vers le Nord pour rejoindre le Laos que nous redescendrons (une quinzaine de jours) avant de rejoindre le Cambodge et ses temples quelques peu connus (Angkor si ça dit quelque chose à quelqu’un). Bref programme alléchant en perspective …

Nous ne quittons pas définitivement Bangkok puisque nous y reviendrons pour les fêtes de Noël (Grand Hôtel et restaurant français au programme du 24, on en salive déjà …). Mais pour le moment l’heure est au bus de nuit qui nous amène au Laos, lieu de nos prochaines péripéties.

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La Cité de Dieu (26/11 – 30/11)

De retour dans la vallée de Kathmandu, nous nous rendons à Bodnath, qui abrite le plus grand temple bouddhiste du pays (un stupa) et qui se révèle être l’un des derniers lieux où les exilés tibétains sont autorisés à pratiquer leur culte librement.

L’endroit est apaisant et le nombre de pèlerins qui font le tour du stupa en guise de prière est impressionnant. Le quartier dans lequel nous dormirons deux nuits est rempli de monastères qui accueillent un grand nombre de moines et d’élèves (sans compter les occidentaux « illuminés » par le grand Buddha). Se promener en leur compagnie et les observer pendant leur culte a quelque chose d’assez mystique. La spiritualité qui s’en dégage est réelle et nous nous laissons bercer par les rituels bouddhistes (enfin tout le tintamarre qu’ils font avec leurs cymbales et leurs trompes tôt le matin et tard le soir nous empêcherons tranquillement de dormir).

Anne-Bouddha (qui n’a pas pris un gramme pour autant et dont le front ne s’est pas retrouvé agrémenté d’un troisième œil) est aux anges, mais ça c’est avant de se rendre au deuxième lieu de pèlerinage du pays : Pashupatinath, lieu sacré pour les Hindous.

Ce matin-là, en nous rendant à Pashupatinath au bord du très pollué mais sacré fleuve Bagmati, nous ne pensions pas recevoir la claque que nous allions prendre. On était prêt à sortir l’appareil pour prendre une énième photo de temple dédié à Shiva ou Vishnu ; au lieu de ça nous nous retrouverons au beau milieu de leurs rites et notamment des fameuses crémations. Le spectacle est fascinant mais très étrange pour nous et Anne-malaucoeur supporte mal les fumées nauséabondes des défunts en train de passer dans l’autre monde (ou de se réincarner en chien).

Le spectacle de ces milliers d’Hindous en train d’effectuer leurs rites dans la rivière plus que polluée est vraiment incroyable. La spiritualité est au centre de chaque action des Hindous et il est vraiment passionnant de s’intéresser à cette religion, que nous pouvons avouer, ne comprenions pas très bien (il y a des milliers de divinités et d’incarnation mais je commence à devenir pas mauvais).

Bien qu’ayant notre point de chute dans notre nouveau quartier « chouchou » de Bodnath, nous continuons d’arpenter les alentours de Kathmandu et notamment la ville de Patan, troisième ville royale du pays et qui abrite la plus connue Durbar Square (lieu central réunissant les palais et temples les plus importants). Sans conteste, celle-ci est plus belle que celle de Kathmandu et les toits des immeubles alentour offrent des vues plutôt sympas sur la place.

Le bordel ambiant de Kathmandu et de sa vallée va véritablement nous manquer, nous nous étions habitués à cette fourmilière humaine dont il est impossible de comprendre l’organisation au milieu de cette mégalopole sans route. Nous en venions à trouver tout cela « normal » mais la très touristique Asie du Sud-Est et l’une de ses capitales les plus emblématiques : Bangkok, notre prochaine destination, va vite nous faire changer d’avis.

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